Cet album est énergique mais dans l’ensemble assez plat, manque de force. A cela s’ajoute un manque de diversité : les morceaux se ressemblent trop et aucun ne sort du lot. Sauf un, peut-être, la bonne surprise de l’album : la collaboration avec Peter Gabriel sur Unconditional II (Race and Religion) qui donne une sorte d’envie de crier sans faire de bruit. Dommage que les beaux synthés de cet avant-dernier titre n’apportent pas leur vigueur aux autres titres. Certes, chaque morceau est travaillé, avec un son riche. Quelques titres ont une belle ligne rythmique, mais celle-ci apporte de l’énergie à des mélodies plutôt paresseuses (Age of Anxiety II (Rabbit Hole)). Le groupe a tendance à donner à leur musique un côté « hymne » (End of the Empire I-III) qui donne un tour un peu niais aux morceaux – mais peut-être est-ce pas habitude du mineur.
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